[HRP]Quête de la faux de la Mort par hadès[/HRP]

Une fois sorti du bureau des quêtes, Hadès se rendit immédiatement aux Enfers. Arrivé à son entrée, il se fit emmener par le passeur de l'autre coté des rives de l'Achéron. Bien sûr il pouvait s'y rendre instantanément, mais s'il négligeait un recoin des Enfers, peut-être échouerai-t'il dans sa mission.

Une fois sur l'autre rive, Hadès parcourut le paysage qui s'offrait devant lui du regard, les sens en éveil, puis d'un pas décidé, son épée en main, il se mit à avancer, le regard s'arrêtant sur le moindre recoin susceptible de le guider vers son but...

Hadè sentit soudainement durant son errance un vent. certes cela n'avait rien d'anormal à la base, mais ici un vent de cette intensité était peu banal, aussi le dieu décida de suivre sa direction. Il découvrit alors un escalier avec une pancarte devant. Ce que disait la pancarte était clairement dissuasif. Si quelque chose de dangereux se terrait plus loin, alors ce quelque chose gardait probablement un lieu, une personne ou un objet comme par exemple une faux.

" Ma foi, si c'est le chemin de la mort, je la connais, et s'il mène à l'immortalité alors je la connais aussi."

Il en fallait donc plus pour effrayer Hadès qui s'engagea dans les escaliers. par précaution le dieu dégaina son épée, au cas où. Il avança prudemment les sens en alerte.

Au bout de quelques marches, le dieu s'arrêta et regarda en arrière pour s'assurer que rien ni personne ne le suivait. S'en étant assuré il poursuivit son chemin. L'escalier semblait descendre au plus profond des Enfers, chose assez ironique quand on sait que ceux-ci sont aussi appelés le Monde Inférieur. Il y avait néanmoins un lieu très profond aux Enfers qui es le fond du Tartare où furent jetés les titans.

*Heureusement que je suis loin du Tartare ou je m'attendrai à croiser Cronos à un recoin.* pensa-t'il.

Hadès sourit à cette idée. S'il tombait Cronos, nul doute que celui-ci serait quelque peu enragé. Mais cela n'allait pas être le cas alors...

Se reconcentrant, Hadès poursuivit sa descente des marches. Le vent n'avait pas cessé et était toujours aussi froid, mais Hadès continua à avancer...

Toujours épée au point, Hadès poursuivit son avancée. Les escaliers débouchaient sur un couloir des plus morbide. Le dieu des enfers poussa un grognement.

"Tout ça chez moi sans que j'en ai eu connaissance ?"

Hadès avança dans le couloir. Il était éclairé par des squelettes tenant des troches. Le dieu des Enfers s'arrêta devant l'un d'eux pour l'examiner. Ils étaient vieux de plusieurs siècles mais leur état était très bon.

"Ce n'est pas en regardant ce débris que j'apprendrai quelque chose."

Poursuivant son exploration Hadès regardait droit devant lui lorsqu'il sentit que quelque chose coulait sur ses pieds. baissant la tête il se rendit compte qu'il se trouvait au bord d'un ruisseau de sang. Cela ne surpris guère le dieu car cela les flots de sang et d'âmes étaient courants dans les Enfers.

C'est alors qu'Hadès entendit des cris venant du fond du tunnel.

"Qui torture-t'on ici ?"

Il se serait trouvé au Tartare, Hadès aurait trouvé cela normal, mais pas ici, en ce lieu inconnu. Si des âmes étaient retenues ici à son insu, alors il devait régler ce problème. Il était sûr que ces âmes avaient atterri ici sans passer devant le Tribunal des Morts sinon elles ne seraient pas ici.

"J'ignore qui ou quoi est à l'origine de tout cela, mais il va devoir donner des explications."

Hadès avança alors vers les cris, ignorant le ruisseau de sang qui coulait sur ces pieds.

Au bout d'une marche qui lui parue être éternelle, Hadès arriva au bout du tunnel face à une porte protégée par un bouclier énergétique. Hadès tata le bouclier avec la pointe de son épée. La force protégeant la porte était considérable. Bien que peut convaincu, Hadès frappa la porte de sa lame, mais l'épée fut bloquée par la mystérieuse force.

C'est alors qu'Hadès entendit une voix. Le dieu leva la tête est vit un immense crâne au dessus de la porte qui s'était entouré de lumière et s'était animé. Posant une énigme au dieu puis poussant un rire machiavélique.

Hadès prit le temps de réfléchir. la première partie de l'énigme n'avait aucun sens, c'était probablement un leurre. tout était dans la seconde partie. Hadès réfléchit puis réalisa que le crâne avait dit la solution auparavant.

"Il s'agit d'une clé" finit-il par répondre.

Hadès resta alors épée au poing face à la porte les sens en alerte. Qui savait ce qui pourrait surgir de cette porte ou qui pouvait arriver en cas d'échec à l'énigme...

Hadès eu un léger mouvement de recul lorsque la tête mouva dans tous les sens.Puis soudainement elle cracha une clé en or que le dieu saisi au vol. Hadès la regarda posée dans sa main. C'était une clé finement ciselée n'ayant rien à voir avec la porte, sans fioriture ni même en accord avec le lieu où il se trouvait.

*Bien étrange décidément ce lieu.* pensa-t'il.

Hadès s'approcha de la porte doucement puis il pointa son épée vers elle pour s'assurer qu'il ne restait aucune piège. S'en étant assuré, il approcha son oreille d'elle sans toucher la porte pour entendre s quelque chose se trouvait derrière. Il n'entendait rien. Etait-ce du à l'épaisseur de la porte ? peut-être. Elle semblait épaisse. Hadès éveilla alors tous ses sens pour sentir un éventuel cosmos mais ne sentit rien.

Le dieu alors entreprit donc d'ouvrir la porte avec la clé. Il l'introduit doucement et la fit tourner. Un "clac" lui fit savoir qu'elle était déverrouillée. Par prudence au cas où la porte se refermerait derrière lui une fois entré, Hadès enleva la clé et la coinça dans sa botte. Il tourna ensuite la poignée et ouvrit la porte débouchant sur....

Hadès poussa un léger grognement en découvrant sur quoi donnait la porte.une vaste salle avec deux chemins clos par des portes et un panneau indiquant qu'il pénétrait dans un labyrinthe. Le Labyrinthe de la Mort. cet avertissement de plus ne lui faisait pas plus peur que le précédent. La mort ne pouvait terroriser le dieu des Enfers. Il n'était toutefois plus question de reculer, il avait trop avancé pour rebrousser chemin et il devait retrouver la faux. De plus il voulait percer le secret de ce lieu se trouvant aux Enfers à son insu.

Hadès mis tous ses sens en éveils pour déceler éventuellement quelque chose, mais ne détecta rien.

Laissant le sort jouer son destin, il se dirigea vers la porte de gauche. Il procéda comme il l'avait fait avec la porte précédente pour s'assurer qu'elle n'était pas piégée puis l'ouvrit l'épée toujours au poing et fit un pas pour s'engager sur quoi elle ouvrait tout ses sens en alerte...

Le jet de dés déterminera combien de personne entre.

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Hadès fut écœuré même étant le dieu des Enfers par la vue qui s'offrait à lui lorsqu'il ouvra la porte. Des cadavres dégoulinant de sang étaient pendus partout et l'odeur était nauséabondes. Voilà qui donnerait du travail pour ceux de ces hommes qui mériteront punition. Qui osait traiter des âmes comme cela dans son royaume. Le dieu ne savait qui était ces victimes. Si elle avaient été mauvaises durant leur vie, ce sort n'était que mérité, mais si elles ne l'avaient pas été alors, le responsable de tout ceci devra payer. A moins que se soit des âmes jugées qui avaient été récupérées ? Cela le mettait hors de lui. Il ne tolérait pas que l'on fasse de telles choses dans son dos. Il était le maître des Enfers, le seul.

Alors qu' Hadès était perdu dans ses pensées la porte derrière lui s'ouvrit. Heureusement le dieu l'entendit à temps.. Hadès fit un pas rapide à l'intérieur de la porte, repoussa la porte sans la fermer et se plaqua contre le mur à gauche de la porte. Il n'avait ni peur, ni tension. Il arrivait à garder toute sa concentration. Il avait participé à la titanomachie puis à la gigantomachie, alors ceci ne lui faisait guère peur. Cependant, comme disait l'expression, il ne faux jamais dire jamais. Mais Hadès restait à peu près certain que rien n'était aussi effrayant que ce qui égalait un dieu, c'est à dire un autre dieu, ou un titan.

Les sens en alerte, le dieu veilla à ce que son cosmos soit au minimum. Hadès leva son épée devant son visage. Il était prêt à agir si quelqu'un venait là. Celui-ci n'aurait pas le temps de comprendre ce qu'il aller lui arriver .Au bruit des pas, il estima le nombre des arrivants à quatre ou cinq. s'il devait les tuer, il devrait veiller en en garder un en vie pour lui soutirer des informations.

Hadès tendit l'oreille. Grâce à la porte légèrement entrebâillée, il pourra entendre aisément ce que se disent les êtres qui arrivaient.

Qui étaient-ils ? leur chef était parmi eux ? Agissaient-ils tous seuls ? Comment la faux de la mort avait pu atterrir dans un endroit pareil ? Ces hommes l'avait volé ? Hadès avait un grand nombre de questions et il allait peut-être commencer à en avoir.