[ HRP : La quête du Dragon ]

Rozan, ces cinq pics... L'ancienne demeure d'un puissant chevalier d'or. Dohko, l'élu de la septième maison, le gardien de l'armure de la Balance. Pendant 243ans, ce vieil homme était resté au cinq pics a guetté le moindre signal qui symboliserait l'éveil des spectres d'Hadès. En ces temps là, la région était calme, paisible et, aucun évènement inhabituel ne s'y était produit. Mais, depuis cinq ans, les choses avaient changées... Il était maintenant dit que les cinq pics pleuraient la disparition de son maitre et que le dragon hurlait sa rage à tout va. Mais était-ce une réalité ou une simple fiction? Allez savoir. Mais au moins un homme sur terre se devait de découvrir la vérité. Et, en l'occurrence, cet homme fut un ancien chevalier, un nouveau spectre d'Hadès : Camus, anciennement chevalier d'or du Verseau.

Après avoir quitté les enfers, traversé le coeur gelé de la Sibérie, le surpli se décida finalement à se rendre aux cinq pics. Son trajet s'était déroulé sans aucun problème. Il faut dire que pour ce chevalier, le déplacement de terre en terre pouvait se faire à la vitesse de la lumière. Il n'avait donc aucune difficulté quelconque à joindre des régions totalement opposées sur notre planète et, ce, en un rien de temps. Toutefois, une fois qu'il foula les terres chinoises qui abritaient le sanctuaire du dragon, le chevalier s'arrêta, à la fois respectueux et sur ses gardes. Tout commençait ici, la quête de la vérité allait maintenant commencer, nul ne pouvait savoir ce que le destin lui réservait désormais...

Nombre de messages : 31 Age : 40 Date d'inscription : 01/02/2008

Le jeune guerrier pus s’hydrater au niveau de la cascade de Rozan. Il comprit très vite que c’était le seul point d’eau de la région…
Suite à ses cris, seul des oiseaux s’envolèrent des arbres qui se trouvaient aux alentours. Ces oiseaux attirèrent l’attention du jeune homme qui se mit à regarder en l’aire. C’est alors qu’il put apercevoir une légère fumer qui montait verticalement vers le ciel…

Plusieurs solution s’ouvrait alors à Camus :
- Sois il se rend à l’endroit d’où provient cette fumée.
- Sois il commence à chercher une éventuelle trace du Dragon.

Le calme... Plat, silencieux, presque troublant. Les cinq pics se montraient aussi discret que les Enfers elle-même. Pas une âme, pas un souffle de vie, rien. Il n'y avait rien à faire, depuis la disparition du Vieux Maître, l'unique existence qui était présente, s'était envolé à jamais pour les contrées sidéral de l'oubli. Au coeur des ses collines devait certainement se trouver uniquement la jeune demoiselle qui avait tenu compagnie au vieux maitre. Quel était son nom déjà? Camus l'ignorait mais peu importe, ce n'était pas cela qui le préoccupait en cet instant de calme et de repos, non. Alors qu'il venait de prendre un rafraichissement au point d'eau des cascades, le surplis du Verseau pu alors remarquer une activité anormale au niveau de la faune locale. Une bruissarde de vent vint bousculer les oiseaux qui s'envolèrent avec vigueur comme piqué au vif, appeuré. Cela était-il un indice pour le mystère qu'il était venu élucider en ces terres sacrées?

Son regard océan se posa alors sur l'horizon. Calme, posé et prêt à affronter tout évènement qui lui ferait face, le surplis aperçu une étrange fumée noire dont l'origine était inconnue. Là ou certains y auraient vu une menace, d'autres auraient perçu la fumée d'une maison. Tandis que pour le visiteur éperdument égaré, ce signe aurait été la piste d'un indice concernant la recherche de la vérité dans laquelle il s'était lancé. Bien évidemment, le choix de se diriger vers cette étrange fumée ou non se posa à Camus. Néanmoins, là où certains se seraient perdu dans diverses réflexion, le Verseau, lui, n'hésita pas un instant et pris la direction de cette fumée. Cela serait une piste sur le dragon ou alors la fumée d'une cheminée mais, quoiqu'il en soit, aller là-bas serait plus productif que de se perdre dans une recherche longue et, si cela se trouve, totalement vaine.

Les bras le long du corps, ses pieds se succédant avec sérénité, l'envoyé d'Hadès avança tranquillement vers sa nouvelle destination. Il avait les yeux fermés, se concentrant alors davantage sur les reflux cosmiques qui venait l'entourer au lieu de se contenter de voir l'horizon avec ses yeux de simple mortel. Qu'allait-il percevoir? Qu'allait-il ressentir? Le danger surgirait-il durant son parcours vers cette étrange fumée ou bien, au contraire, ce dernier se ferait-il sans accro?

Seul l'avenir et la volonté des Dieux pourraient déterminer cela.

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Le porteur du surplis du Verseau se dirigeais maintenant vers la fumée qu’il put entre voire au loin. Suivant le chemin qui menait à sa destination notre jeune héros croisa un homme d’une vingtaine d’années passées. Celui-ci était habillé de façon très traditionnelle, portant sur son dos plusieurs branches d’arbre qu’il venait d’avoir taillées. Il allait dans l’autre direction, vers la rivière de Rozan. Tous laisser croire qu’il allait chercher de l’eau, à voire les récipients vides qu’il portait.

Camus avait alors plusieurs solutions :

- Soit il continue son chemin.
- Soit il entame la discutions avec le jeune homme.

La route était étrangement calme, presque dénuée d'une quelconque trace d'existence, un peu comme si notre surplis venait de manière intentionnelle ôter l'existence de toutes les formes vivants qui l'entouraient. Paradoxalement à cela, la végétation était verdoyante, les couleurs de ces régions était d'une beauté rare qui dénotait parfaitement avec le climat désespérant des Enfers. Un contraste qui venait faire renaitre une parcelle de flamme de vie dans le coeur de notre défunt Verseau. Mais loin de là le fait qu'il se mette alors à sourire ou à se laisser aller à de la rêverie, oh non, surement pas. Il aurait été même des plus stupides d'avoir une telle idée sur le comportement de ce cher Camus...

Marchant tranquillement, un individu arriva alors à sa hauteur, lourdement chargé. Notre surplis s'arrêta alors d'un pas direct, presque brutalement et posa son regard dés plus observateur sur ce nouvel arrivant. Aucun danger, ni aucun cosmos ne semblait se dégager de lui, tout du moins, en apparence. Cela dit, était-il pour autant aussi inoffensif qu'il en avait l'air? Rien n'était moins sur... Cependant, il offrait une piste de choix pour en apprendre plus sur les évènements se déroulant en ces terres sacrées depuis quelques temps.

"Excusez moi."

Déclara alors Camus de sa voix froide et continuellement sévère à cet individu.

"Je suis à la recherche du Dragon venant terrorisé ces terres sacrées que sont les cinq pics. Je vous prierai de bien vouloir m'apporter de quelconques informations sur ce sujet si vous en possédez."

A nouveau, il n'avait pratiquement pas montré une quelconque preuve d'humanité, restant tout simplement là, droit, fixe et sans émotions à regarder cet étrange individu.

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Le jeune homme qui se trouvait sur la route de Camus, s’arrêta pour répondre :

Si hélas il n’y avait que ce dragon…

Il souffla un peu de désespoir. Et il repris :

Si vous voulez plus d’information rendez vous au village qui se trouva au bout de cette route. Je suis un peu pressé pour le moment. Vous verrez sûrement les œuvres du dragon.

Puis le jeune homme continua sa route.